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Alors que la droite française traverse une crise d’identité et de leadership, l’ombre de Nicolas Sarkozy continue de planer sur un électorat en quête de repères. Entre nostalgie sarkozyste, fragmentation du camp conservateur et recomposition des blocs politiques, la question d’un possible retour de l’ancien président refait surface.

Plutôt que de répondre aux fractures sociales par toujours plus de prélèvements, la droite - libérale - pourrait retrouver une ambition économique et sociale en réconciliant le capital et le travail.

Il y a cinquante ans, le 27 mai 1974, Valéry Giscard d'Estaing devenait le troisième président de la Ve République.

Loïc Hervé, Sénateur de la Haute-Savoie (Union Centriste), estime que les solutions pour la reconstruction de la société de l'après Covid nécessitent d'être au coeur de la campagne présidentielle. La question des libertés doit être une thématique forte pour la droite pour les élections de 2022. 

On ne sait pas encore sous quelle forme exacte sera désigné le candidat des Républicains (LR) en vue de l’élection présidentielle de l’an prochain, mais une chose est d’ores et déjà certaine : que ce soit dans ou hors primaire, les candidatures s’accumulent follement.

Valéry Giscard d'Estaing a porté une droite libérale orléaniste au pouvoir avec l’UDF. La droite héritière de VGE est devenue convenue et soumise, sans ambition autre que la défense de l’ordre établi et du système. Qui saurait raviver une droite libérale intelligente sachant s’appuyer sur une fibre gaulliste ? Emmanuel Macron est-il un héritier vicié du giscardisme ?

Xavier Beulin, le président de la FNSEA, a traité de "djihadistes verts" les activistes du barrage de Sivens, où un jeune manifestant est mort. Jean-Vincent Placé, sénateur EELV, a exigé des excuses. Mais ce dernier, qui a traité "d'extrême droite libérale" la pensée de François Fillon, n'est pas en reste.